Cocktail au menu du Café ACI : Trois cocktails parfaits à la lime

Le cocktail de l’été, c’est…

La réponse varie d’une personne à l’autre. Certains diront le gin tonic. D’autres, la sangria (oui, comme une bonne sangria contient souvent du brandy, c’est une sorte de cocktail). Et le long island iced tea, tout comme la pina colada, ont aussi leurs adeptes. Mais les gens bizarres comme moi répondront : « le jus de lime ».

Surpris? Vous allez comprendre.

La lime, si commune et si simple. Un tout petit agrume souvent négligé, alors que le pamplemousse est un incontournable au déjeuner.

Quant aux citrons, ils sont omniprésents toute l’année. Ils rehaussent les vinaigrettes, accompagnent les poissons et les fruits de mer, et nous donnent la limonade. On peut même s’en servir comme produit nettoyant! Mais qu’en est-il des pauvres petites limes?

Sans elles et leur jus, nous serions privés de trois des plus grands classiques des cocktails : la margarita, le gimlet et le daiquiri.

J’en ai peut-être étonné plus d’un avec ce dernier exemple. Ils se disent : « Le daiquiri, ce n’est pas une boisson tropicale et fruitée à base de rhum? » Hum, non. Les années 1980 ont déshonoré le daiquiri en créant le frankendaiquiri.

Chacun de ces cocktails est fait d’un alcool de base différent : téquila, gin et rhum. Leur goût est donc distinctif, mettant idéalement en valeur l’alcool de qualité que vous aurez choisi. Et les trois contiennent du jus de lime fraîchement pressé, l’ingrédient idéal pour préparer un cocktail d’été simple et délicieux. La lime donne du goût aux cocktails, tout en étant légère et rafraîchissante.

Puisque ces trois recettes ne contiennent que trois ingrédients, rien ne masquera le goût de l’alcool. Choisissez donc les meilleures marques. Il vaut le coup de payer un peu plus cher pour une bonne téquila entièrement faite d’agave. Investissez aussi dans un bon gin (certains experts préfèrent Plymouth ou Hendricks). Quant au rhum, n’importe qui goûte la différence. Les rhums blancs sont légion, mais il vaut mieux utiliser certains d’entre eux comme décapant à peinture. Pour préparer un daiquiri, choisissez un rhum de meilleure qualité que pour un mojito, puisque dans ce dernier cocktail, le sucre et la menthe masquent le goût d’un alcool de second rang. On utilise traditionnellement le rhum blanc dans le daiquiri, mais certains lui préfèrent un rhum ambré haut de gamme. Je ne suis pas encore de ceux-là. El Dorado propose d’excellents rhums ambrés vieillis et rhums bruns, mais aussi un délicieux rhum blanc de trois ans. Et il existe bien d’autres marques.

Selon les recettes, la proportion des trois ingrédients de ces cocktails varie beaucoup. Vous pouvez l’adapter selon vos goûts, mais n’oubliez pas que l’alcool est censé y être mis en valeur, et non éclipsé par le sucre. Je vous suggère d’utiliser la même recette pour les trois, en la modifiant au goût. Et si vous ajustez la quantité de jus de lime et de sirop simple, ne touchez pas à celle d’alcool.

  • 2 oz de téquila blanche, rhum blanc ou gin
  • 0,75 oz de jus de lime
  • 0,75 oz de sirop simple

Ceux qui suivent auront remarqué qu’il n’y a pas de liqueur d’orange (triple-sec, Cointreau) dans ma margarita. Et pas de sel non plus. C’est meilleur ainsi, à mon humble avis.

Versez tous les ingrédients dans un coquetelier avec de la glace, et secouez jusqu’à ce que le tout soit froid. Servez dans une coupe refroidie si possible, sinon dans n’importe quel petit verre.

Santé à l’humble lime, reine du monde des cocktails!

Randall a eu le malheur d’être barman à la fin des années 1980, une période officiellement reconnue comme « la déchéance » dans l’histoire des cocktails. Vous souvenez‑vous du fuzzy navel, du téquila sunrise et de l’éventail de boissons à base de noix de coco et de curaçao bleu? La résistance a peut-être été futile contre les Borgs, mais rien ne pouvait faire céder Randall. Il a continué à boire ses manhattans, rob roys et old-fashioneds, bien qu’il n’en ait presque jamais servi au bar.

En tant qu'ancien vice-président directeur, Réputation, Randall McCauley a contribué à façonner l’image de l’ACI et de nos membres auprès du public et des médias. Il a eu une carrière animée en politique au cours de laquelle il a acquis de l’expérience en travaillant sur la Colline du Parlement avec divers hauts fonctionnaires, y compris le premier ministre. Il a aussi supervisé les relations avec le gouvernement fédéral d’une société pharmaceutique et a été le vice-président fondateur de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA). Randall est un ancien entraîneur professionnel, et s’estime presque assez vieux pour s’adonner au golf; il a toutefois encore quelques années devant lui à faire de la planche volante avant de sortir ses bâtons de golf.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *