Faire une bonne première impression grâce à son inscription

« CE BILLET DE BLOGUE EST UN INCONTOURNABLE!!!! AVEC JUSTE UN PEU PLUS QUE 800 MOTS, SA VA VRAIMENT TE PARLÉ. CEST JUSTE PHÉNOMÉNAL!!!! 2 CC, Lv/Bd et S-sol f!!! PAS DE COURT ET PAS DE LUMIÈRE NATURELLE, MAIS AVEC UN PEU D’AMOUR CEST UN CHOIX RÊVÉ POUR LES BOOMERS! »

Imaginez que le début de chaque billet de blogue ressemble à ça… Vous n’en termineriez probablement pas la lecture, n’est-ce pas?

Malheureusement, il n’est pas rare de trouver de telles descriptions d’inscription : fautes d’orthographe ou de grammaire, clichés, passages tout en majuscule, excès de points d’exclamation, mise en évidence des défauts de la propriété, le tout dans un jargon que seuls les professionnels de l’immobilier comprennent. De quoi fermer la porte à beaucoup d’acheteurs potentiels. Ouf! ça peut être lourd un petit paragraphe du genre.

Et comme vous le savez, c’est la première impression qui reste. Bien souvent, votre inscription sur REALTOR.ca est la première chose qu’un acheteur potentiel voit d’une propriété.

« Avec les années, on a dû adapter notre façon de rédiger les descriptions au média utilisé », explique Rob Reynar, agent immobilier devenu gestionnaire, Développement du secteur pour l’ACI. « Avant, les descriptions étaient affichées sur la fenêtre avant d’une agence ou publiées dans le journal, où le nombre de caractères était limité. Mais aujourd’hui, on raconte une histoire : on doit convaincre le lecteur que la propriété en question se démarque des autres. »

Pour y arriver, il faut connaître l’anatomie de l’inscription. Voyons les champs à remplir, par exemple le nombre de chambres et de salles de bain, le type de chauffage et de propriété et la superficie, comme le squelette de l’inscription. La description, elle, permet d’y ajouter de la chair.

« Il faut quand même trouver un certain équilibre. Mieux vaut éviter les fioritures et rédiger une description pratique et pragmatique », précise-t-il. « Les données sont importantes, mais l’idée n’est pas de les resservir au lecteur dans la description. »

Une autre tactique assez répandue : les passages tout en majuscule. Autrefois, à l’époque des documents imprimés, cette tactique servait à attirer l’attention sur un point en particulier. Mais aujourd’hui, presque tous les acheteurs potentiels commencent leurs recherches en ligne selon des critères bien précis. En plus d’être agressants, les passages en majuscule sont donc inutiles.

(Remarque : Certains systèmes mettent automatiquement tout en majuscule. Dans ces cas-là, vous n’y pouvez rien; sinon, M. Reynar recommande d’utiliser les majuscules avec parcimonie.)

Revenons aux critères bien précis un instant. Les acheteurs savent ce qu’ils recherchent. Certains veulent un sous-sol fini, d’autres, un appartement accessoire, un garage détaché ou une salle de lavage au rez-de-chaussée.

Quelles que soient leurs préférences, REALTOR.ca facilite les recherches. C’est donc à vous de connaître les termes et les mots-clés que les acheteurs de votre région utilisent.

Conseil de pro : Le Rapport sur les données d’utilisation de REALTOR.ca peut vous renseigner sur les termes employés dans votre marché; ainsi, vous maximiserez votre visibilité dans les moteurs de recherche.

Autre conseil important : évitez le jargon du monde immobilier dans les descriptions de vos inscriptions.

« Il arrive souvent que le courtier ou l’agent utilise des acronymes que l’acheteur ne comprend pas, ou des expressions comme “impressionnante à visiter” », explique M. Reynar. « On ne s’adresse pas à un pair de la même façon qu’à un client. Il faut y penser quand vient le temps d’écrire la description d’une inscription qui, après tout, s’adresse davantage aux acheteurs qu’aux courtiers et agents. »

À éviter À utiliser
Ac Acre
CEE Cuisine entièrement électrique
Brq Brique
Asp/c Aspirateur central
SA Stationnement avec abri
CER Conditions, engagements et restrictions
OPG Ouvre-porte de garage
CAC avec SDB Chambre avec salle de bain attenante
NOP Non occupée par le propriétaire
OP Occupée par le propriétaire
SHV Avec stationnement hors voirie
PPR Prise de possession rapide
CFE Condition relative au financement existant
PP Pièce-penderie

Les études continuent de démontrer que les acheteurs veulent trouver le plus d’information possible en ligne*; en plus d’y accéder rapidement, ils veulent qu’elle soit facile à comprendre. Pour cette raison, si votre inscription se lit « Belle propriété dans un bon quartier. Impressionnante à visiter. », et c’est tout, elle ne retiendra pas l’attention de bien des gens.

« Encore une fois, l’idée est de raconter l’histoire derrière la propriété. Qu’est-ce qu’elle a à offrir? Comment la décririez-vous à quelqu’un qui se trouve juste devant et qui la voit pour la première fois? Qu’est-ce qu’elle a d’unique, de nouveau? Quelles rénovations ont été faites pour l’améliorer? Voilà les points à mettre en relief dans l’inscription. »

Vous trouverez ci-dessous une liste des choses à faire et à éviter dans votre exercice de rédaction. À noter : nos conseils sont de nature générale et ne s’appliquent peut-être pas à votre marché ou stratégie de marketing.

À FAIRE À ÉVITER
Raconter l’histoire derrière la propriété avec concision. Faites preuve de créativité et n’ayez pas peur de décrire. Cela dit, on ne doit pas avoir l’impression de lire un roman. Reprendre les données dans les champs, comme le nombre de chambres et de salles de bain.
Trouver un titre et une accroche qui piquent la curiosité. « Condo à Calgary : Bijou situé dans le secteur Beltline. Terrasse privée et vue magnifique de la ville. » Faire des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Consulter les données locales de REALTOR.ca pour connaître les termes de recherche les plus utilisés dans votre marché, et les ajouter. Des exemples : garage, stationnement, appartement accessoire, portes de grange, cour clôturée et sous-sol fini. Surutiliser les majuscules (si possible) et les points d’exclamation.
Inclure un appel à l’action. Invitez le lecteur à vous joindre, mais tenez compte des règlements du système MLS® de votre chambre ou association concernant l’autopromotion dans les notes publiques. Présumer du profil démographique de votre clientèle. Par exemple, n’allez pas écrire : « Avis aux membres de la génération Y : Cette propriété est pour vous… » Vous fermeriez la porte à un grand nombre d’acheteurs potentiels.
Mettre l’accent sur les arguments de vente. Les électroménagers sont-ils nouveaux? Sont-ils d’une marque particulière? S’agit-il d’une propriété dite intelligente? A-t-elle fait l’objet de rénovations écoénergétiques? Exagérer les attraits ou les caractéristiques de la propriété, ou souligner ses défauts.
Tenir compte du référencement naturel et choisir les bons mots. Par exemple, optez pour terrasse ou patio plutôt que véranda. Utiliser des termes du secteur que vos acheteurs ne comprendront pas.

Quels sont vos conseils pour rédiger la description d’une inscription? Avez-vous déjà lu une description qui sortait du lot pour une raison quelconque? Dites-le-nous dans la section des commentaires ci-dessous!

Matt Day a été journaliste multimédia reconnu sur le plan national, et il apporte cette expérience à L’Association canadienne de l’immeuble, où il occupe le poste de conseiller en Communications. Matt offre du soutien professionnel en matière de rédaction, de médias numériques et de communications à l’ACI et participe à la création de contenu stimulant pour les médias sociaux. Au Café ACI, il écrit régulièrement des articles intéressants et divertissants pour les détenteurs du titre REALTOR®. Matt est photographe professionnel, mais il rêve de devenir une vedette du rock. Il s’adonne aussi au vélo de montagne, au ski et à la randonnée pédestre, et ne jure que par l’utilisation de la virgule de série.


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