La mondialisation de l’immobilier : point à retenir no 3 provenant d’Inman NYC 2013

Si vous songez à faire affaire avec des acheteurs ou propriétaires-vendeurs internationaux, sachez que cela demande beaucoup de travail, mais peut toutefois devenir très enrichissant. C’est le message qui est ressorti de la dernière journée d’Inman NYC 2013, consacrée à l’immobilier international – un sujet bien reçu des participants. Le programme était rempli de conférenciers de divers pays qui ont offert des conseils précieux sur la façon de faire affaire dans leurs marchés. Voici donc cinq conseils dont ils nous ont fait part :

1. Il est essentiel d’avoir une vidéo. Les acheteurs internationaux s’attendent à ce que votre inscription présente une vidéo de votre propriété et de la communauté environnante. L’absence d’une vidéo réduira considérablement vos chances d’attirer des acheteurs sérieux.

2. Il importe de comprendre le processus de transaction dans l’autre compétence territoriale. Les règles du jeu peuvent grandement varier d’un endroit à l’autre. Cela demande beaucoup de travail, mais il est essentiel de vous familiariser avec les règles du marché en question puisque vous devrez les expliquer à vos clients tout au long du processus. Les organisations telles que le Consortium International des Associations Immobilières (ICREA) et la National Association of REALTORS® (NAR) sont d’excellents points de départ, car elles offrent une formation visant à un agrément international, de même que des sites Web d’inscriptions à l’échelle internationale.

3. Les acheteurs internationaux cherchent également en dehors des grandes villes. Le bon acheteur pour votre chalet ou votre maison de campagne peut provenir d’un autre pays. Les conférenciers venus de l’Europe et de l’Asie étaient d’avis qu’il y a beaucoup d’intérêt à l’égard des propriétés situées en dehors des grands centres urbains. Même si vous ne vendez pas de biens immobiliers à Toronto ou Vancouver, vous pouvez tout de même songer à une stratégie de vente internationale.

4. Facebook est mondial… mais demeurez dans votre « sphère culturelle ». Si vous avez recours aux médias sociaux pour attirer des acheteurs internationaux, assurez-vous de bien connaître les différences culturelles et de comprendre la langue.

5. Il faut faire preuve de discernement à l’égard du référencement international (optimisation pour les moteurs de recherche). Tout comme au Canada, la plupart des demandes de renseignements commencent par des moteurs de recherche tels que Google. Lorsque vous inscrivez une propriété, assurez-vous d’étiqueter vos inscriptions (y compris les images et vidéos) à l’aide de descriptions et de mots-clés appropriés.

Ce n’est que l’un des nombreux points à retenir, y compris la « Vision du café au lait » et « Trop de choix, si peu de temps ». Si vous avez assisté au congrès, laissez un commentaire à vos collègues pour leur faire part de vos idées et enseignements clés.

Patrick Pichette, vice-président, REALTOR.ca, est chargé d’assurer le développement et la croissance du site immobilier le plus populaire au Canada et d’autres services technologiques qui aident les détenteurs du titre REALTOR® canadiens et leur entreprise. À la tête des services Gestion des produits et de l’infotechnologie, il évalue régulièrement les nouvelles tendances en matière de technologie. Patrick siège aussi comme agent de liaison au comité sur la technologie. Avant de travailler à l’ACI, Patrick a occupé des postes de direction en marketing et en gestion de produits à Services aux médecins MD (une filiale de l’Association médicale canadienne) et à la Commission canadienne du tourisme. Lorsqu’il n’est pas au travail, on peut facilement trouver Patrick sur une patinoire ou un terrain de baseball à entraîner des équipes pratiquant ses sports favoris.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *