L’immobilier, une histoire de famille – deuxième partie

L’immobilier peut revêtir un aspect personnel et familial. Dans ce contexte, c’est naturel de croire qu’une entreprise familiale peut être un gage de succès. Plus tôt cet été, nous avons discuté de la chose avec quelques courtiers et agents membres qui ont mis cette hypothèse à l’épreuve. Les réactions ont été si positives que nous avons décidé de retenter l’expérience!

La famille Bosley – plus de 90 ans dans l’immobilier

Même si le chemin qui a mené Ann Bosley à l’immobilier est assez atypique, elle ne regrette pas sa décision pour autant.

Après que son mari, Tom Bosley, a repris l’entreprise familiale des mains de son père et de son oncle en 1985, Ann a dû se procurer une licence pour protéger l’entreprise au cas où il arriverait quelque chose à son mari. Tom Bosley est président et courtier responsable de Bosley Real Estate Ltd. et aussi un ancien président de l’ACI (1997).

« L’immobilier m’offre une carrière très enrichissante. Pendant de nombreuses années, Tom et moi avons été interchangeables », déclare Ann, qui a occupé des postes auprès de la Toronto Real Estate Board (TREB) et de l’ACI.

Sans le soutien de son mari et de sa famille, elle n’aurait jamais pu travailler dans le secteur structuré de l’immobilier.

Aujourd’hui, les Bosley gèrent plus de 250 employés, qu’ils considèrent et traitent tous comme des membres de leur famille.

« Nous connaissons personnellement chaque membre de notre équipe. Ils participent à nos fêtes familiales et nous essayons de leur assurer un environnement de travail plaisant », déclare-t-elle. Cette approche, ajoute-t-elle, fait partie intégrante de leur marque depuis la création de l’entreprise par le grand-père de Tom (William H. Bosley) en 1928.

Pour Ann, les entreprises familiales qui réussissent le mieux sont celles au sein desquelles la confiance et l’écoute règnent.

« Dans une équipe multigénérationnelle, la génération la plus jeune devrait apporter du sang neuf à l’entreprise », explique Ann.

Dans son cas, c’est sa fille, Christan, qui apporte cette fraîcheur.

« J’ai l’avantage de travailler avec des membres de ma famille qui ont une vaste expérience entrepreneuriale. Si une journée ou une semaine se passe sans que je n’aie rien tiré de nouveau de leur expérience, cela voudrait dire alors que je n’ai pas donné le meilleur de moi-même », affirme Christan, l’un des meilleurs vendeurs de la firme en 2016.

Selon Christan, les différences d’opinions sont normales dans une entreprise; toutefois, elle veille à ce qu’elles ne débordent pas du cadre du travail.

Même si Ann partage cet avis, elle ajoute cependant : « Tu veux savoir que les parents ne cherchent pas juste une porte de sortie. Les parents devraient suivre l’évolution des choses et agir comme mentors auprès de leur enfant, fille ou garçon. »

Wendy et Nancy

Pour les sœurs Wendy Bell et Nancy Dellin, la famille est la force de leur entreprise.

« Comme pour une famille qui s’agrandit, se réduit, déménage ou dont des membres quittent la maison pour toutes sortes de raisons, nous nous efforçons de gérer toutes les facettes de notre entreprise selon une approche familiale », explique Mme Dellin, qui est agente immobilière depuis plus de 25 ans.

En plus de gérer ensemble leur entreprise immobilière, les deux sœurs d’Ottawa partagent aussi des valeurs fondamentales avec lesquelles elles ont grandi.

« Des conflits peuvent survenir dans n’importe quel partenariat. Mais à la base, vous trouverez de la confiance, de l’amour et de l’attention. C’est ce qui donne à l’autre la certitude que vous resterez toujours une famille », explique Mme Dellin.

Elles s’entendent toutes les deux pour dire que, peu importe les circonstances, elles se soutiendront toujours, surtout en face du client.

« Nous ne nous opposons jamais, au grand jamais, à ce que l’une d’entre nous dirait à un client lors d’une rencontre. Pour nous, c’est un signe de respect absolu », précise Mme Bell.

«  Nous nous respectons et respectons nos clients. Et, c’est vraiment un honneur pour nous de pouvoir les aider à trouver la propriété qui répond à leurs besoins », déclare Mme Bell.

Bianca et Taryn

Lorsque Bianca Myddleton décidera de prendre sa retraite de l’immobilier, elle sait que son entreprise, basée dans la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, sera entre de bonnes mains.

« Je sais que Taryn (sa fille) continuera de prendre grand soin de nos clients et de développer l’entreprise », dit-elle.

Même si Taryn fait ses premiers pas dans le métier, le partenariat mère-fille jouit d’un atout fondamental auquel bien des entreprises aspirent : la confiance.

Chacune comprend la personnalité et le style de travail de l’autre et pense bien pouvoir être totalement honnête avec l’autre, peu importe les circonstances.

« Ma fille a grandi en m’entendant parler au téléphone avec des clients pendant des heures. La transition a été facile pour elle, car elle sait ce que je fais, comment je le fais et pourquoi je le fais », explique Bianca.

Pour Bianca, travailler en famille présente un double avantage : le souci constant du client et le potentiel de création de nouvelles idées qu’apporte la jeunesse.

La famille Walker

Cindy Walker croit que les clients potentiels admirent les familles unies autour d’une entreprise familiale.

À titre d’agente immobilière dans le secteur South Surrey-White Rock, Cindy a observé l’essor de ce type d’entreprise au cours des vingt dernières années.

Après qu’elle a vendu 22 propriétés dans sa première année, son mari, Dave, a su qu’il était temps qu’il se procure une licence d’agent immobilier.

Des années plus tard, leur fille, Amanda, a rejoint l’entreprise, suivie ensuite par Kimberly, leur benjamine.

« C’est vraiment bien de travailler avec sa famille. Je crois que les familles qui travaillent ensemble s’aiment beaucoup en fait. Il n’y a pas de problèmes, rien que des solutions », indique Cindy, qui sait que les membres de sa famille feront toujours bonne impression.

Quand viendra le temps de passer le relais, Cindy sait qu’un membre de la famille sera au rendez-vous.

« Nous formons une équipe. Et je crois que c’est la tendance dans le secteur immobilier. Nous sommes cinq personnes, qui apportons des approches, compétences et opinions différentes », explique-t-elle.

La famille Walker se réjouit que le secteur de l’immobilier leur permette d’exploiter toute une panoplie de compétences, notamment en finance, construction, marketing et médias sociaux.

À titre de directeur adjoint, Communications, Michael Shaw gère une équipe dynamique et talentueuse de communicateurs et de spécialistes des médias sociaux. Qu’il s’agisse du contenu produit par l’équipe de l’ACI ou de REALTOR.ca, Michael l’a vu et l’a approuvé. Pendant ses moments libres, lorsqu’il ne s’occupe pas de sa fille, Michael aime voyager, voir des spectacles de musique et se détendre sur le quai.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *