À quoi ressemblent les marchés immobiliers canadiens à l’approche de l’automne?

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En ce qui concerne les températures au Canada, le dicton veut que « si vous n’aimez pas le temps qu’il fait, vous n’avez qu’à attendre cinq minutes ». C’est un vieux cliché, mais il représente bien certaines de nos grandes villes, où l’on peut passer d’une pluie battante à un soleil radieux presque en un clin d’œil. Il en va de même pour le marché de l’immobilier dans l’ensemble du pays, où l’on a souvent l’impression que les choses peuvent changer tout aussi rapidement.

Bien que les journées soient chaudes et que le soleil brille de tous ses feux, l’automne est inévitablement à nos portes. Pour les acheteurs et les propriétaires-vendeurs qui attendent le bon moment pour passer à l’action, une nouvelle saison peut apporter de nouvelles conditions de marché et de nouvelles occasions. Pourtant, dans le monde de l’immobilier, il est pratiquement impossible de prédire quoi que ce soit avec une certitude absolue.

Nous nous sommes entretenus avec Ryan Biln, économiste à L’Association canadienne de l’immobilier (ACI), pour connaître son avis sur ce qui nous attend au dernier trimestre de 2023.

Residential street in suburb.

Les taux d’intérêt ne cessent de nous surprendre

Selon M. Biln, le marché est plus fort que ce à quoi les économistes auraient pu s’attendre compte tenu des hausses fréquentes des taux d’intérêt depuis le printemps 2022. Au début de l’année, la Banque du Canada avait annoncé un gel des hausses de taux, ce qui a incité les acheteurs à profiter d’offres potentiellement avantageuses. Cependant, après deux nouvelles hausses de taux, le marché s’est montré plus froid durant l’été qu’il ne l’aurait été autrement.

Toutefois, M. Biln a fait remarquer que les refroidissements sur le marché ne sont peut-être pas encore terminés.

« L’incertitude quant à une nouvelle hausse lors de la réunion de septembre [de la Banque du Canada] fait en sorte que ce ralentissement pourrait se poursuivre au second semestre de l’année », a noté M. Biln.

L’ACI a déjà adapté ses prévisions pour le reste de 2023 afin de tenir compte de ce qui pourrait finalement être un refroidissement. Le Rapport sur le marché de l’habitation de l’ACI du 15 août 2023 montre que l’Indice des prix des propriétés (IPP MLS®) global et composé est d’à peine 1,5 % en dessous de ce qu’il était il y a un an. Il s’agit de la plus faible baisse que le marché canadien ait connue depuis octobre 2022, ce qui pourrait indiquer que les comparaisons d’une année à l’autre pourraient redevenir positives à la fin de l’année 2023.

« C’est ce qu’on appelle l’effet de base. L’augmentation annuelle des prix laisse penser qu’il y a une prise de vigueur, même si je prévois qu’il y aura plutôt une stabilisation », a déclaré M. Cathcart dans le rapport.

Female jogger looking at city skyline.

Qui en sort gagnant?

Qui profite en fin de compte d’un marché aussi confus, les acheteurs ou les propriétaires-vendeurs? En bref, les deux parties s’efforcent d’évoluer dans un marché complexe.

Toutefois, M. Biln note que les économistes de l’ACI ont constaté un certain retour à l’équilibre sur le marché. En mars, par exemple, les inscriptions étaient à leur plus bas niveau depuis 20 ans. Cet été, en revanche, pour reprendre l’analogie « attendez cinq minutes », le nombre de nouvelles inscriptions est revenu à la normale pour cette période de l’année, ce qui pourrait se traduire par un plus grand choix pour les acheteurs impatients et prêts à se lancer sur le marché.

Selon l’ACI, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 5,6 % d’un mois à l’autre en juillet, après avoir progressé de 2,8 % en avril, de 7,9 % en mai et de 5,9 % en juin.

Où est le boom?

Il est prévisible de parler des marchés immobiliers de Toronto et de Vancouver comme étant inabordables, avec des prix faramineux qui dépassent de loin le budget de la plupart des résidents qui espèrent s’y installer. Ces noyaux en pleine effervescence ont continué à faire grossir les agglomérations à l’extérieur des centres urbains, tandis que de nouvelles communautés continuent à se développer et à s’étendre à mesure que les habitants réclament un accès, même à temps partiel, au centre-ville, en particulier parce que de nombreux lieux de travail hybrides sont là pour durer.

D’autres villes ont également bénéficié de l’évolution de l’économie et de la croissance de différents secteurs. Calgary, par exemple, a développé un marché immobilier exceptionnellement solide, qui a rebondi après le choc pétrolier de 2014. La ville offre aux nouveaux résidents une économie florissante et une grande variété d’attractions et de divertissements à des prix nettement inférieurs à ceux de la région du Grand Toronto. En août 2023, le prix moyen des logements était de 548 300 $ à Calgary, contre 1 171 300 $ à Toronto.

La côte Est est également en mode croissance depuis quelques années. Les marchés y ont été durement touchés ces dernières années, à la fois par le choc pétrolier et par l’épuisement des ressources naturelles survenu pendant les décennies précédentes. Néanmoins, la région est à nouveau en pleine croissance. Le secteur des technologies s’est développé dans les Maritimes et à Terre-Neuve-et-Labrador, et les perspectives d’emploi qu’il offre attirent de jeunes acheteurs impatients d’entrer dans le marché immobilier.

Que nous réserve l’automne 2023? Tout comme pour le changement de température, les acheteurs et les propriétaires-vendeurs devront peut-être attendre quelques minutes de plus. Les économistes de tout le pays sont très attentifs à l’annonce que fera la Banque du Canada en septembre, et les prévisions seront rédigées en conséquence jusqu’en 2024. Quoi qu’il en soit, les courtiers et agents immobiliers, d’un océan à l’autre, seront là pour aider à la réalisation de votre prochain projet.

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